
Au congrès de Lyon, notre président réélu secrétaire général adjoint de l'ANMONM
A l'issue de l'assemblée générale de l'Association nationale des membres de l'ordre national du Mérite (ANMONM), qui s'est tenue à l'université de Lyon III, le conseil d'administration s'est réuni le vendredi 20 juin 2025 pour élire le bureau.
Les administrateurs en cours de mandat, Patrick Sandevoir, Emmanuel Segretain, Michel Poignard, Marc Derasse, Hervé Chabaud, Patrick Lemarchand, Serge Li Pao, Denis Fadda, Anne-Marie Le Pense, Françoise Bouvet, Philippe Marchal, Michèle Prou-Barba, Yves Aumon, ceux qui ont été réélus Jean-Louis Hoursiangou, Michèle Peltan, Pierre Flotte rejoints par les nouveaux élus Philippe Courthieu, Pierre Niollet, Michel Tourette. Absente, Chantal Bouilly avait donné son pouvoir à Michèle Peltan.
Le bureau sortant a été reconduit avec Patrick Sandevoir, président, Emmanuel Segretain, premier vice-président, Michèle Peltan, deuxième vice-présidente, Michel Poignard, secrétaire général, Hervé Chabaud, secrétaire général adjoint, Marc Derasse, trésorier, Patrick Lemarchand, trésorier adjoint.
En 2026, quatre administrateurs termineront le troisième et dernier mandat : Patrick Sandevoir, Emmanuel Segretain, Marc Derasse et Hervé Chabaud ce qui amènera de fait à des changements importants au sein du bureau de l'association.
Lyon a été aussi l'occasion du congrès triennal de l'ANMONM. sur le thème générique : "Compagnon et engagement dans la cité". L'opportunité d'échanges approfondis. Trois ateliers, trois thématiques, pour maintenir et développer les valeurs morales et civiques liées à la qualité de compagnon et être dans la société des ambassadeurs d’un savoir être, d’un savoir-faire, d’un savoir transmettre. Oui, l’ANMONM a un cap ! Avec « Compagnon et partage de valeurs », « Compagnon, engagement et action », « Compagnon entre tradition et modernité », nous avons vécu des moments d’écoute, de réflexion et d’échanges, d’enrichissement mutuel. Merci à ceux qui ont animé et participé à ces réunions constructives. Nous avons pris le temps de nous réapproprier nos fondamentaux. Nous nous sommes laissés bousculer pour sortir du confort de nos certitudes, et mieux vaut cela que nous réfugier dans une nostalgie commode ou un pessimisme conduisant à l’inaction. Soyons fiers de ce que nous sommes ! Osons être une force de propositions en donnant plus envie de nous rejoindre.
Bien sûr, notre ordre créé par le général de Gaulle, président de la République, le 3 décembre 1963 est récent sur les marches du temps, mais nous nous inscrivons bien dans une histoire, celle des décorations et des décorés de France. Dans un pays en mouvement dont les valeurs cardinales et humanistes ne vont plus toujours de soi, où l’individualisme supplante l’engagement au service de l’intérêt général, notre volonté inaltérable est de servir. S’engager n’est pas un gros mot ! Par notre philosophie, notre identité, nous ne sommes pas les spectateurs consternés d’un diagnostic préoccupant parfois tempéré par des graphiques atténuant les difficultés mais des gens motivés, conscients des difficultés, prêts à les relever, ayant l’envie de faire passer des messages, de créer des liens avec les nouvelles générations, de citer et récompenser celles et ceux qui, dans leur quotidien, témoignent leur attachement aux grandes valeurs que nous promouvons.
Qu’il s’agisse du civisme, de la citoyenneté, de la civilité, qu’il soit question de l’honneur, de la solidarité et de la mémoire nous portons haut la liberté, l’égalité, la fraternité. Parce que nous sommes des passeurs de sens, nous devons manifester sur le terrain notre attachement aux valeurs qui sont dans l’ADN d’un Ordre républicain. Nos parcours variés ne nous empêchent pas de partager un état d’esprit, de nous investir, de donner de notre temps, de participer à la transmission du sel du Bien commun. Oui nous osons être des maîtres d’œuvre, des bâtisseurs enthousiastes, des ambassadeurs d’un lien intergénérationnel fructueux, dès lors que chacun conçoit qu’il peut apporter à l’autre et réciproquement.
Si nous avons un héritage, nous incarnons une modernité parce que nous nous situons au carrefour de l’hier, de l’aujourd’hui et de demain. Si nous souhaitons conforter la place du compagnon de l’ordre national du Mérite dans le corps social, c’est que nous estimons que ceux qui peuvent se prévaloir de cette qualité sont ceux qui s’engagent au sein de notre association pour agir, pour être en première ligne dans la vie de la cité et en accompagner les mutations en rappelant avec sagesse, les fondamentaux qui sont au cœur du pacte républicain. Comme vous l’avez rappelé : « L’avenir appartient à celles et ceux qui offriront aux générations futures des raisons d’espérer ». Alors soyons en ordre de marche !
Le message est optimiste mais lucide. Il faut beaucoup d'investissement de chacun pour aller de l'avant et rassembler les membres de notre Association au service du Bien commun.

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