Charlie Hebdo, Montrouge, l'Hyper Casher: 10 ans !

A Reims , une minute de silence dix ans après les attentats de Charlie Hebdo, Montrouge, et de l'Hyper Casher.

A l'appel de la municipalité de Reims, des Rémois et des représentants d'association se sont retrouvés le mardi 7 janvier 2024 à 11 heures, devant l'hôtel de ville sur l'esplanade Simone-Veil pour un temps de recueillement en mémoire des victimes des attentats islamiques des 7 et 8 janvier 2015 à Paris et en banlieue.

Dix ans après et alors que la France est toujours sous la menace islamiste, être présent pour réaffirmer les valeurs de la République était important, c'est la raison pour laquelle, la section Marne de l'Association nationale des membres de l'ordre national du Mérite y était représentée par son président Hervé Chabaud, accompagné de Gilles Vidal, membre du comité, de Mario Rossi, Philippe Wattier, Dominique Ledemé.

Après une prise de parole par le maire Arnaud Robinet, en présence des députés Laure Miller et Xavier Albertini et de nombreux élus départementaux et locaux, rappelant les faits et insistant sur la mobilisation permanente autour des valeurs humanistes qui sont la signature de la France, une minute de silence a été respectée, puis l'assemblée a entonné la Marseillaise.

On sait que malheureusement, que deux des terroristes, les frères Kouachi avaient des attaches marnaises et rémoises. Ils ont tués douze personnes dans les locaux de Charlie Hebdo, dont le Châlonnais et illustre dessinateur Cabu. Dans un temps de recueillement et avec beaucoup de gravité chacun a pensé aux dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Wolinski, Tignous, aux chroniqueurs Elsa Cayat, Bernard Maris, au correcteur Mustafa Ourrad, à l'invité Michel Renaud, à ceux qui protégeaient le journal et l'équipe rédactionnelle, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, à Lançon gravement blessé. On s'est souvenu aussi de l'assassinat de la policière Clarissa Jean-Philippe à Montrouge, des victimes de l'Hyper Cacher, Philippe Braham, François-Michel Saada et Yoav Hattab, tombés sous les balles islamistes. 

A noter le projet inédit porté par la région Grand Est associant quatorze lycées dans la réalisation d'un numéro spécial de Charlie Hebdo mais la liste des établissements participants n'a pas été publiée ce qui atteste que la peur est encore bien présente.

Une forte présence policière était visible dans le périmètre de ce temps du souvenir.

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Le maire de Reims, Arnaud Robinet lors de son allocution.

Des Rémois réunis sur l'esplanade Simone-Veil.