Châlons-en-Champagne : Jean-Marc Roze, chevalier de la Légion d'honneur

Membre du comité d'honneur de la section Marne de l'Association nationale des membres de l'ordre national du Mérite (ANMONM), président du conseil départemental de la Marne et conseiller municipal de Reims, Jean-Marc Roze a été décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur par Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, le vendredi 27 juin 2025 à 18 h 30; à l'abbaye de Vinetz de Châlons-en-Champagne.

De nombreuses personnalités étaient présentes pour ce moment important, du président du conseil régional Grand Est Franck Leroy en passant par les présidents de conseils départementaux de l'Aisne et de l'Aube, Nicolas Fricoteaux et Philippe Pichery, des parlementaires comme les sénateurs Christian Bruyen et Cédric Chevalier, du préfet Henri Prévost, du sous-préfet de Reims, Benoît Lemaire, des conseillers départementaux et représentants du monde de l'entreprise et du tissu associatif. La section Marne de l'ANMONM était représentée par son président Hervé Chabaud, Mario Rossi, Marie Depaquy, André Migeo, Jean-Luc Bœuf, Michel Lefevre, Thierry Clavé.

Dans son propos Catherine Vautrin a insisté sur le parcours inspirant de Jean-Marc Roze qui, d'employé de bureau en passant par VRP puis chef d'entreprises s'est imposé tout un temps dans le monde de l'acier spécialisé avant de revenir vers un premier engagement qu'il avait connu lors de l'élection de Jean Falala à la mairie de Reims : la politique. Il a démontré qu'une gestion saine et rigoureuse d'une grande collectivité locale était possible pour peu que les objectifs soient clairs, les investissements précis, les critères de contrôle et d'efficacité bien nommés, la fiscalité maîtrisée. Comme adjoint au maire de Reims en charge du budget et des finances jusqu'à son élection à la tête du conseil départemental, il a démontré son efficacité et sa légitimité à ce poste. Soucieux de s'engager encore plus, il a choisi de devenir conseiller général puis conseiller départemental avec comme binôme Marie-Thérèse Picot dont on sait aussi le souci du terrain et de la confrontation avec les réalités.

Jean-Marc Roze est ainsi devenu le premier Rémois né à Reims, président du conseil départemental après l'élection de Christian Bruyen au Sénat. Dans cette institution, il s'était également distingué en tant que vice-président, sur les dossiers financiers en s'occupant du budget et en alertant sur la réduction des moyens financiers des départements avec un dotation globale de fonctionnement de plus en plus contrainte et des missions sociales en particulier dont l'alourdissement régulier exigeaient des moyens. 

Comme l'a rappelé Catherine Vautrin, Jean-Marc Roze dit les choses en face, ce qui ne plait pas toujours. "Cela a au moins le mérite de la clarté",  a-t-elle glissé. Elle a émaillé son intervention d'anecdotes parlant de ses débuts en politique avec Jean-Marc Roze, insisté sur la qualité d'écoute de cet ami de longue date, dont les parents étaient sourds et muets, et qui a appris la langue des signes et le sens des gestes avant le rôle de la parole. Elle a évoqué le passionné de musique, le batteur qui ne manque jamais de se remettre à l'instrument pour décompresser. Elle a salué une longue carrière au service de l'intérêt général.

Dans sa réponse, Jean-Marc Roze avec humilité et simplicité a expliqué les raisons de son engagement pour le bien commun alors qu'il l'avait suspendu une vingtaine d'années pour donner la priorité aux entreprises qu'il dirigeait, le fait que Catherine Vautrin l'avait convaincu de faire son retour, ce dont s'est aussi félicité Arnaud Robinet, maire de Reims et Président du Grand Reims qui dans un propos introductif chaleureux avait loué la fidélité et la force de travail de celui qui a aussi été son adjoint aux Finances. Jean-Marc Roze a donné une juste place à sa famille sans laquelle il n'aurait pas pu accomplir les différentes missions qu'il a acceptées. 

La soirée s'est terminée par un moment de convivialité.